lundi 3 août 2015

Bilan du week end à 1000: le clan de Otori I et La vie commence à 20h10

Échec car je n'ai lu que 806 pages ....

mais je n'ai lu que du plaisant et j'ai éliminé un ouvrage primé sans vergogne.

Il y a quelque chose de subversif à éliminer un roman primé...ou de beauf selon le point de vue.

En tout cas moi ça m'a fait plaisir de fermer ce pavé de 700 pages ( Là où les tigres sont chez eux) sans le terminer au bout de trois chapitres et en poursuivant en diagonale pour chercher la suite des aventures érotiques d'une délurée, ce faisant je tombe sur une scène de viol dégoûtante, indigne de figurer dans un roman ( mais comment on peut mettre en scène et en mots ça comme si on voulait comprendre , non, je ne veux pas comprendre la psychologie d'un malade , un nazi, Beurk berk, berk)- d'ailleurs l'atmosphère malsaine m'a fait penser aux Bienveillantes, un abominable pavé aussi sur un nazi- Bref, un récit aux multiples personnages, on se perd, même dans le temps, c'était nul à lire. Tant mieux pour ceux qui aiment, mais pas moi. Et puis c'est péteux, inutilement. L'érudition se doit d'être fine et discrète. Prenons comme exemple le titre en référence à Goethe, mais il est où Goethe là-dedans??????

Après, je voulais du léger, j'ai lu le premier tome du Clan des Otori, c'est exotique( un Japon imaginaire), il y a de l'aventure, des destins, des bons , des méchants, c'est simple et distrayant.Peu humoristique en revanche, mais quand même un peu. Et une suite que je lirai plus tard sans qu'il y a ait urgence. Un bon 15/20.Donc 300 pages.

Après je me suis perdue dans le décalage horaire, je ne savais plus à quelle heure finissait le challenge par rapport à la France,  alors j'ai enchaîné avec un deuxième roman, La vie commence à 20 h 10 de Raphaël Thomas, que j'ai trouvé entraînant, je voulais tout le temps savoir la suite, il y a un fond, c'est instructif concernant les métiers de scénaristes et ce qui gravite au-dessus et en dessous, c'est assez amusant, on imagine bien les scènes. Pour la fin, j'étais déçue mais ça c'est parce que j'ai un fort penchant bisounours hollywoodien et pas à cause de l'auteur. Non il se débrouille bien le bougre. Donc 17/20.500 pages.